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La Psychologie Positive

Historiquement, en psychologie, on étudiait surtout ce qui n’allait pas bien. On se focalisait
sur les pathologies pour nous éclairer sur ce qu’était un fonctionnement dit « normal ». Or,
dans les années 1990, émerge la psychologie positive. Ce courant, grandement développé
par Martin Seligman, s’intéresse plutôt à ce qui va bien.


La définition de la psychologie positive par Gable et Haidt (2005) : étude des conditions et
processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des
personnes, des groupes et des institutions. En clair, c’est une façon beaucoup plus positive
de voir les choses : on s’intéresse à ce qui va bien afin de l’optimiser plutôt qu’à ce qui va
mal.


C’est dans cette perspective que s’inscrit la pensée positive.
Bouddha disait : « Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de
nos pensées. Avec nos pensées nous bâtissons le monde ». C’est selon cet axe que la pensée
positive prend tout son sens. Si on pense positif, on devient positif et on voit alors
positivement le monde qui nous entoure. À choisir, mieux vaut bâtir un monde positif.

Cette philosophie s’applique également à nous, à notre univers intérieur. Penser et rester
positif, par exemple lorsque cela concerne un projet que l’on entreprend, nous offre plus de
chance d’y parvenir.
Se dire que l’on va réussir un projet peut paraitre présomptueux, mais c’est une des étapes
indispensables pour le mener à bien. Qui va croire à votre projet si vous n’en êtes pas
convaincu vous-même ?
Croire en soi est plus facile à dire qu’à faire ; de même que pour penser positif. Mais alors,
comment faire pour se donner toutes les chances de réussir ?


Parlons de l’autosuggestion, principe proposé dans la méthode Coué.
L’autosuggestion a pour but de se convaincre progressivement que ce que l’on répète (et
que l’on imagine) devient réel. En fait, imaginer puis se répéter à voix haute que « j’en suis
capable » jusqu’à croire que cela est vrai. Le but n’est pas de se mentir à soi-même mais
plutôt de se convaincre de ses capacités afin de limiter le doute qui pourra faire échouer le
projet. Les phrases de type « je suis nul(le) » ou « je n’y arriverai pas » sont donc à bannir.
Notez que l’autosuggestion vaut aussi bien pour votre vie personnelle que pour votre vie
professionnelle.


Maintenant c’est à vous de jouer ! Pensez à quelque chose que vous aimeriez accomplir (et
que vous avez du mal à commencer ou que vous repoussez). Placez-vous devant un miroir et
répétez-vous 20 fois, haut et fort « je vais réussir à… » ou « je vais y arriver » en vous
regardant droit dans les yeux.


Bien sûr, ce n’est pas une recette miracle qui va garantir que tous vos projets vont se
dérouler pour le mieux. Au moins, vous serez assuré que, de votre côté, vous avez adopté la
meilleure attitude possible et n’avez rien à vous reprocher. La pensée positive passe aussi par le fait de tirer des leçons de ses échecs et de penser que l’on fera mieux la prochaine
fois plutôt que de se blâmer d’avoir échoué.


Il est important de voir le bon côté des choses et de positiver sur les situations qui parfois ne
sont pas aussi négatives qu’on le pense : « Il faut toujours viser la lune, car même en cas
d’échec, on atterrit dans les étoiles. » Oscar Wilde.

Groupe Pro’Activ.